Depuis le 8 mars 2015, tous les logements doivent être équipés d’un détecteur autonome avertisseur de fumée (DAAF). Si ce dispositif permet de sauver des vies, de nombreuses habitations en sont encore dépourvues. Mais dans la réalité, quelles obligations régissent réellement l’installation des détecteurs de fumée ? On fait le point.
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Commencer mon devisDétecteur de fumée : la législation est-elle bien respectée ?
Conformément aux lois du 9 mars 2010 et à la loi ALUR de 2014, les détecteurs de fumée installés dans les logements doivent répondre à la norme NF EN 14604 et arborer le marquage CE. Si vous avez déjà activé l’alarme de votre DAAF par accident, en laissant cuire plus de temps que prévu le dîner par exemple, vous savez à quel point son signal sonore est puissant. Conçue pour sortir du sommeil les plus attachés à Morphée, cette alarme peut s’éteindre grâce à une simple pression sur le bouton central.
Alors que l’installation de ce système est obligatoire dans les faits, aucune sanction légale n’est prévue en cas de non-respect de cette règle depuis 2015. Même les couvertures d’assurance ne sont pas diminuées si votre logement en était dépourvu lors d’un incendie. En revanche, si vous êtes propriétaire d’un logement, sachez que votre responsabilité pénale peut être engagée dans le cas où, par malheur, votre locataire serait blessé, ou pire, à la suite d’un incendie.
Vers une pénurie d’appareils en 2025 ?
Mais alors, qui est tenu d’installer l’appareil ? Le locataire ou le propriétaire ? En réalité, chacun a des obligations distinctes. L’achat et l’installation initiale incombent le propriétaire, mais c’est bien au locataire d’assurer l’entretien annuel du DAAF, et son remplacement s’il est défectueux ou a atteint sa durée de vie maximale (10 ans). D’ailleurs, en mars 2025, des millions de détecteurs devront être remplacés. Et si l’année 2015 avait été marquée par une pénurie de ces petits boîtiers blancs, le scénario pourrait-il se répéter dans les mois à venir ?
C’est en effet une hypothèse à considérer. Il y a dix ans, de nombreuses personnes avaient attendu la date fatidique avant de procéder à l’installation du détecteur de fumée. Ce qui avait, logiquement, conduit à la rareté du produit et à une multiplication de détecteurs contrefaits qui ne respectaient pas les normes françaises. Ainsi, n’oubliez pas d’anticiper le remplacement de votre appareil, pour protéger votre foyer.
Le détecteur de fumée Verisure
Un incendie domestique, ça n’arrive pas qu’aux autres. Feu de cheminée, accident de compteur électrique, linge humide étendu trop près d’un radiateur ou encore embrasement d’un appareil, font partie des causes possibles d’un sinistre. C’est d’ailleurs pour cela qu’il convient d’en placer à différents endroits selon la superficie de votre maison. En France, un départ de feu domestique est déclaré toutes les deux minutes et 70 % des incendies mortels surviennent la nuit*. En plus d’être facile d’installation, le détecteur de fumée Verisure comporte un autre avantage.
Le petit plus avec ce détecteur de fumée connecté, est qu’il est directement relié à votre système de télésurveillance. Ainsi, en cas de déclenchement, le centre sera prévenu même lorsque votre système d’alarme est désactivé. La prise en charge sera immédiate et les secours avertis par la plateforme. Enfin, si l’installation d’un détecteur de fumée est obligatoire, Verisure rappelle sur son site Internet que « les textes de loi n’imposent pas l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone, d’un détecteur de gaz ou d’un détecteur de chaleur, qui peuvent cependant compléter l’action du DAAF. »
Source :
*Ministère de l’Intérieur (2012) : L’incendie chez vous. Comment l’éviter ? Que faire s’il survient ?