Maison squattée : que faire ?

les démarches à faire si votre maison est squattée ?

Les périodes des vacances sont propices au “squattage”. En effet, si un individu rôde et qu’il repère votre logement inhabité, il peut ainsi entrer et s’installer. Sachez qu’il n’est pas possible de procéder vous-même à l’évacuation forcée des malfrats. Passez donc par la procédure en portant plainte au commissariat (police ou gendarmerie) pour violation de domicile. Pensez à vous munir de documents prouvant qu’il s’agit bien de votre domicile (factures, documents administratifs…). Un officier de police judiciaire viendra constater que le logement est squatté. Vous pouvez ensuite prendre un avocat si vous le souhaitez pour envoyer une demande de mise en demeure au préfet. Ce dernier rend sa décision sous 48h après réception de la demande. La mise en demeure est notifiée aux squatteurs, qui ont 24h pour quitter les lieux. S’ils ne font pas, le préfet fait alors appel à la force publique.

Un squatteur encourt un an de prison et 15000€ d’amende pour le fait d’être entré dans un logement, et la même sentence pour l’avoir occupé.

Les dispositifs de sécurité pour éviter que votre maison ne soit squattée

Si vous vous absentez régulièrement et voulez vous préserver des risques de cambriolage et/ou de squattage, vous pouvez renforcer la sécurité de votre logement et ainsi dissuader les potentiels malfaiteurs. Pour cela, la plaque dissuasive est déjà une première barrière.
Le meilleur moyen est bien sûr un dispositif de télésurveillance avec alarme et caméras, que vous pouvez consulter à distance via une application. Si une intrusion est détectée et que vous êtes loin, une équipe se charge immédiatement de gérer l’effraction.

Et si vous partiez en vacances l’esprit tranquille en ayant une maison bien protégée ?