Le cambriolage : un choc émotionnel
Tout d’abord, il est primordial de rappeler qu’il est normal et légitime pour les victimes d’un cambriolage de ressentir une sorte de détresse psychologique après les faits. Anxiété, peur, voire colère sont des sentiments que ressentent généralement les victimes, surtout si des objets de grande valeur sentimentale leur ont été dérobés. On estime d’ailleurs qu’environ 60 % des victimes d’un cambriolage ont potentiellement souffert d’un syndrome de stress post-traumatique*.
“Je me suis senti paralysé, je me suis assis et je n’ai pas pu bouger pendant plusieurs minutes.” ; “Je me suis retrouvé dans un état de panique totale” ; “Un intense mélange de colère et de confusion, suivi par une sensation qu’on avait violé ma vie privée.” sont des témoignages qui reviennent régulièrement.
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Commencer mon devisLes chiffres parlent d’eux-mêmes en matière d’anxiété post-cambriolage : plus de deux tiers des victimes ressentent de l’anxiété après un cambriolage, et les femmes sont plus sujettes à ce sentiment (78 % d’entre elles). Une semaine après le cambriolage, 35 % des femmes ne voulaient plus rester seules au domicile contre 18 % des hommes, et 60 % d’entre elles étaient aux aguets (39 % pour les hommes). Également affectés, les enfants de moins de 12 ans nourrissent de nombreuses inquiétudes post-cambriolage**.
La scélérophobie, quand la peur du cambriolage devient ingérable
Chez certaines personnes, la peur du cambriolage devient une phobie qui perturbe grandement la vie sociale, personnelle et professionnelle. Ce fort sentiment d’insécurité, généralement accompagné d’hypersensibilité, isole la victime qui peut alors souffrir d’insomnies, d’agoraphobie et refuser de sortir de chez elle.
À noter que ce phénomène ne touche pas seulement les personnes qui ont été directement victimes d’un cambriolage. En tant que témoin, vous pouvez, vous aussi, être atteint.e de scélérophobie.
Que faire pour lutter contre la scélérophobie ?
Si vous-même ou l’un de vos proches souffrez de scélérophobie, la première chose à faire est de libérer la parole pour exprimer ses peurs et ses angoisses. L’important est de reprendre confiance en vous et en votre environnement, pour envisager un futur plus serein.
Il est parfois pertinent d’être accompagné.e dans cette démarche par un professionnel. Ainsi, si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant qui saura trouver avec vous les bonnes solutions. Sachez d’ailleurs que depuis le 1er janvier 2018, les ouvertures de dossiers auprès des organismes d’assurance en accompagnement psychologique suite à un cambriolage représentent 13 % de l’activité, derrière les agressions, les sinistres automobiles et les “accidents autres”***.
Redevenir actif de sa protection, un moyen de lutter contre la scélérophobie
Après un cambriolage, les victimes ont parfois le sentiment de perdre le contrôle. S’inscrire dans une démarche active permet souvent de soulager ses angoisses et de sortir la tête de l’eau.
Ainsi, vous pouvez mettre en place de nouveaux réflexes tels que :
- Réévaluer la manière dont vous rangez et stockez vos objets de valeurs ;
- Renforcer la sécurité de votre logement, en faisant par exemple installer un système d’alarme connecté 24h/24 ;
- Réviser vos contrats d’assurance et de garantie auprès de votre compagnie d’assurance ;
- Limiter l’exposition de votre vie personnelle sur les réseaux sociaux, et revoir les paramètres de confidentialité de ces derniers.
Si vous ressentez le besoin de parler de votre traumatisme, sachez qu’il existe un numéro national d’aide aux victimes, mis en place par le gouvernement : le 116 006****.
*Observatoire de la sécurité des foyers 2018
**Sources : Covéa interne. Étude « Prise de parole » 2018, réalisée par Kantar TNS pour le compte de Verisure auprès de 504 personnes.
***Covéa interne.
****Service et appel gratuit 7J/7. Hors France Métropolitaine, composez le +33 (0)1 80 52 33 76 (numéro non surtaxé).